CÉCILE TSHIYOMBO
Suite à sa détermination pour le bien être de l’enseignant congolais, la secrétaire générale du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO), Cecile Tshiyombo Kankolongu a été récompensée avec un diplôme honorifique de la citoyenneté par le Conseil exécutif national de la Coalition des ONG Congolaises de Lutte contre la Corruption (COCOLUCO).
Après avoir joué un rôle majeur d’alerter et de dénoncer les différents détournements au sein de la SECOPE et dans d’autres services de l’EPST, Cécile Tshiyombo promet de poursuivre sa lutte.
Secrétaire général du SYECO, syndicat affilié à l’internationale de l’éducation, elle n’est pas resté silencieuse moins encore indifférente face à cet acte posé par la coalition des ONG qui luttent contre la corruption.
“Nous devons changer nos comportements, tout le monde doit dénoncer le mal où qu’il se trouve. Le chef de l’Etat fait de la lutte contre la corruption son cheval de bataille. Seul, il ne peut pas, alors mobilisons nous, il faut que le pays rentre dans ses droits et le peuple est appelé à dénoncer la corruption, le coulage des recettes de l’Etat, le blanchiment des capitaux et autres”, s’est-elle exprimée.
Notons que c’est grâce aux alertes, marches et dénonciations faites par l’intersyndicale des enseignants avec à sa tête Cecile Tshiyombo que les services de l’IGF ont pu découvrir le détournement des gros montants au SECOPE et à l’EPST dont certains hauts cadres de ces secteurs sont aux arrêts jusqu’à présent.
Blaise BONDUKU
CÉCILE TSHIYOMBO SG DU SYECO SOUS DES MENACES POUR SON COMBAT EN FAVEUR DES ENSEIGNANTS
Bien avant d’être reçue par le Chef de l’État, la Secrétaire générale du Syndicat des enseignants du Congo (SYECO), a été victime d’une agression physique lors de la reprise des activités scolaires.
La scène horrible et désolante s’est déroulée le lundi 10 août 2020 à l’Athénée de la GOMBE, quelques minutes seulement avant l’arrivée du Chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi dans cet établissement scolaire pour le lancement de la reprise des cours qui étaient suspendus pour raison de la pandémie de la Covid-19.
Comme tous les autres acteurs du secteur de l’éducation, la Secrétaire Générale du Syndicat des Enseignants du Congo, SYECO, avait mobilisé les enseignants membres de son syndicat, en vue de réserver un accueil chaleureux au Chef de l’Etat lors de cette cérémonie du lancement de la reprise des cours. Appréhendée sur le lieu de la manifestation par les ennemis des intérêts des Enseignants, Cécile Tshiyombo a été tabassée par un groupe d’individus identifiés avec les insignes WILLBA, accompagnés de quelques policiers et deux militaires qui auraient été instrumentalisés par ceux qui craignaient que cette dame puisse entrer en contact avec le Chef de l’Etat, prétextant qu’elle est désordonnée et qu’elle va créer de scandale.
Selon des indiscrétions, Madame Tshiela, préfét à la deuxième direction de l’Athénée de la Gombe qui avait personnellement bousculé la SG du SYECO et certains Conseillers du Ministre de l’EPST et leurs agents de protocole, aurait déchiré les banderoles que détenaient les enseignants du SYECO.
C’est grâce aux enseignants que Cécile Tshiyombo a eu la vie sauve, avant de rencontrer le Chef de l’Etat.
Tout en condamnant ces actes qualifiés des violations flagrantes des droits de l’homme en général et de la femme en particulier, le SYECO prend l’opinion nationale et internationale à témoin en particulier le Chef de l’Etat Félix ANTOINE TSHISEKEDI, garant de la Nation.
Dans ce même ordre d’idée, le SYECO se réserve le droit d’aller en justice et exige la restitution de toutes les banderoles confisquées.
Quant aux menaces qu’elle subit dans les réseaux sociaux, les SMS et appels anonymes, la Secrétaire Général du SYECO se dit très sereine et déterminée à arracher un gain de cause sur toutes revendications soulevées par les enseignants congolais.
BM.
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