Banda Kani
Banda Kani est né le 27 Avril 1970 à New Bell, un quartier de la ville de Douala. Il est président-fondateur du parti politique NMP (Nouveau Mouvement Populaire). Il est aussi initiateur et pionnier du « Débat Panafricain » sur la chaîne Panafricaine AFRIQUE-MEDIA. Banda Kani est également consultant Senior sur la même chaîne.
Il fait ses études primaires à l’école publique de New Bell Aviation Mixte où il obtient son CEPE et il obtient son BEPC au collège Libermann. Il a fait partie de la promotion 1996 de CFAS (Centre de Formation des Animateurs Socio-Culturels) de Mbalmayo. Il a été dans le montage et la gestion des projets sociocommunautaires à la Maison des Jeunes et des Cultures (MJC) de 1993 à 1996 et dans la conception projets de Recherche-Action dans les domaines de l’animation sociale.
Il abandonne à un moment les études pour prendre en charge la famille à l’âge de 14 ans et enchaine plusieurs petits jobs notamment le pousse-pousse ; travail de manœuvre à la DESIGN (scierie) pendant deux ans ; gérant de boutique au marché central. Il a ensuite été acteur de film (Clando de Jean Marie TENO) et a enseigné au Collège Maria Goretti de New Bell de 1996 à 1997.
Banda Kani est un fruit de la première promotion de l’Institut de formation et d’études politiques (IFEP) du MANIDEM dirigé par le Professeur NSAME MBONGO (2005-2007).
Dans ses combats pour la démocratisation et la promotion des droits humains, économiques et sociaux des personnes au Cameroun depuis 1990, il a plusieurs fois été incarcéré. Par la suite, il crée le C9 (Comité des neuf disparus de Bépanda), organise la mobilisation populaire au tour de ladite affaire en mars 2001. Grâce à l’action du C9, le pays a fait un grand pas dans le respect des droits de l’homme, qui a provoqué des réformes positives au sein de l’armée camerounaise et consolidé davantage les institutions. Les actions continuent en 2003 quand il déclenche et organise les différentes campagnes anti-délestages. Cette campagne pousse le gouvernement à engager des initiatives d’envergure pour résorber le déficit énergétique national.
En 2011, il est candidat déclaré à l’élection présidentielle mais finalement, il se range du côté du RDPC et apporte son soutien au candidat Paul Biya.
Il a également organisé et dirigé une manifestation devant le Consulat français à Douala pour demander le départ de 428 légionnaires français stationnés dans le Nord du Cameroun et ceci sans l’accord du gouvernement camerounais.